Procès L.D KABILA : Roger Amisi condamné à mort pour abandon de poste moral (R.D.Congo)

Jour pour jour, 19 ans de prison injuste en l’encontre de Monsieur Amisi Bakuka Roger !

Le département des Droits de l’Homme de la Quatrième Voie et de l’Union pour l’Avenir du Congo (UAC) révèlent la condamnation illégale de Monsieur Amisi Bakuka Roger dans le procès Laurent Désiré Kabila !

Arrêté le 16 janvier 2001 à 17h aux cliniques Ngaliema où ils sont allés hospitaliser le feu Laurent Désiré Kabila ; Amisi Bakuka Roger, officier d’ordonnance et chargé de l’administration au sein de la sécurité rapproché du chef de l’Etat Congolais. Il venait juste d’être nommé il y a quelques mois avant l’assassinat de ce dernier. La Cour d’Ordre Militaire rend comme décision de renvoi; complot, trahison, assassinat, appartenir au groupe Masasu, par ce que le premier verbalisateur avait écrit sans demander que ce dernier était originaire du Sud-Kivu, après vérification, ils ont rejeté l’infraction du groupe Masasu, ils ont enfin retenu à sa charge l’infraction d’abandon de poste. Pourquoi? Voici les raisons; le 16/01/2001, le président L.D Kabila l’avait confié deux tâches;

1) superviser la modification d’une maison qui était tout près du palais de la nation ;

2) vérifier le repas des militaires qui travaillaient dans l’enclos du palais de marbre. Quand il était de retour du palais de la nation, vers 13h10, il était descendu voir comment mangeaient les militaires, qui étaient dans l’enclos, et c’est là où il était au moment de l’assassinat du président, ce sont les coups de balles qui l’ont amené au bureau, voir pourquoi ces coups de balles? Roger n’avait rien à faire au bureau et il n’était même pas là. Le procès était terminé car étant organisé par la défunte cour d’ordre militaire, malgré sa suppression par l’accord de Sun City en Afrique du Sud, la cour avait continué à juger tous les prétendus coupables et ils sont restés avec ces condamnations. La Cour d’Ordre Militaire était une cour qui jugeait au 1er et au dernier degré, pas de voie de recours. « Je ne connais pas les raisons qui font que je sois encore en prison, car il y a eu deux lois d’amnistie en notre faveur, mais l’ex président n’avait pas voulu qu’on sorte alors que nous étions éligibles » dixit Roger Amisi. Ici, joseph Kabila était supérieur à la loi. Aujourd’hui nous avons l’impression que le présent président s’occupe de ceux qui ont des partis politiques. Est appelé prisonnier politique en RDC, c’est celui qui a un parti politique, pas selon les infractions. Roger Amisi ajoute « Nous étions condamnés au nombre de 48 personnes (48 comploteurs et traitres), qui ne se connaissaient pas. Nous sommes restés au nombre de 28 personnes à la Prison Centrale de Makala et une personne a Angenga (prison de l’équateur). 10personnes sont mortes. Dès lors ma vie sociale est déstabilisée, ma femme m’a quitté, je suis père de 5 enfants; 3 enfants et leur maman avaient fui les traumatismes de la Cour d’Ordre Militaire, car étant incarcéré, quand il y a eu évasion au GLM, croyant que j’avais fui, alors que c’était faux. 2 filles sont à Kinshasa, une chez telle sœur, l’autre chez telle autre. Moi-même, abandonné à mon triste sort. »

Amisi Bakuka Roger décroche son diplôme de graduat en sciences commerciales, option financière, de l’Institut Supérieur de Commerce/Kisangani en 1992. Licencié en sciences commerciales, option comptabilité, ISC Gombe en 1996. Diplômé des humanités littéraires. Recruté à l’AFDL en mars 1996 à Kisangani, un mouvement politico-militaire; il fait sa première formation à Baliangoma (Badibu), à 100 km de Kisangani. Ayant combattu pour la première fois à Kisangani, ensuite à Lubumbashi. Ce dernier a fait sa deuxième formation à Lubumbashi comme agent de sécurité (ANR), la troisième formation (vip-protection) tanzanien et Sud-Africain. Engagé à l’ANR, département Vip et académie. Affecté à la présidence pour la garde rapprochée du feu président Laurent désiré Kabila. La quatrième formation au cuba (sécurité). Ce dernier était officier d’ordonnance du feu Président L.D Kabila, et chargé de l’administration au sein de la sécurité rapprochée, jusqu’à sa mort. Originaire du Maniema, née en 1967, grandi dans la province orientale (Kisangani).

Pour un supposé abandon de poste quelqu’un peut passer le reste de sa vie en prison ?

Au nom de l’humanisme, les Organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme doivent hausser le ton enfin de sauver les innocents du procès Laurent Désiré Kabila dont la démarche du dit procès demeure flou !

Une justice sans voie de recours, tel est le cas de la RDC qui se dit un Etat de droit. Pour parler d’un Etat de droit, des tels proces doivent etre remises en cause.

Si certains prisonniers politiques tels que Diomi Ndongala, Franck Diongo et autres qui étaient condamnés injustement par le régime Kabila ont été libérés, pourquoi pas certains ou soit ceux du procès Laurent Désiré Kabila ?

Pourquoi Félix Tshisekedi peut voir les autres cas mais pas celui des condamnés injustes du procès L.D Kabila ? A-t-il était instruit par Joseph Kabila au nom de la Coalition ?

L’Etat de droit exige la justice et non l’injustice !

La Quatrième Voie et l’Union pour l’Avenir du Congo U.A.C exigent un rebondissement sur le procès L.D Kabila qui viole les Droits de l’Homme !

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