Tout a commencé en 2015, lorsque Luc et Bienvenu MATUMO séjournaient à Kinshasa ; moi et toute l’équipe de la Quatrième voie les avions reçu sur notre lieu de réunions.
C’était notre première rencontre mais c’est comme-ci on se connaissait depuis longtemps, Luc était toujours souriant, prêt à répondre à toute forme de question, il avait un langage décisif.
Pour moi c’était une joie énorme de rencontrer les jeunes hommes qui réfléchissaient comme moi car à ce temps-là il n’y avait pas vraiment des jeunes déterminés.
Je me souviens encore de la question que mon assistant Jean-Pierre MWITABAY lui avait posé concernant le secours en cas d’arrestation et s’il n’avait pas peur d’être arrêté, Luc lui a répondu que les arrestations constituent sa vie de tous les jours, il a perdu la plus part de ses relations à cause des arrestations, ce qui importe pour lui est l’objectif.
Nous étions même au point de mener certaines actions ensemble, arrivé en décembre 2015 j’ai été porté disparu, enlevé par la garde républicaine et gardé pendant 4 mois et demi au secret, une fois transféré à la Prison Centrale de Makala j’ai vu le l’an demain Bienvenu, Victor et mon avocat venir me visiter, quand Bienvenu m’a expliqué qu’ils étaient aussi prisonniers comme moi je lui ai directement posé la question si Luc aussi était arrêté, ce dernier me dira non. La chose qui m’avait poussé à lui poser ce genre de question c’est par ce que je considérai Luc et Bienvenu comme des jumeaux, si je dois avoir les nouvelles de Luc je passais toujours par Bienvenu.
Un jour je reçois un coup de fil venant de l’Australie d’où un membre de ma famille me pose la question si je connaissais Luc car il parlait de moi en toute précision, disant que j’étais un frère pour lui et que l’on se connaissait bien ; j’avais compris qu’il s’agissait d’un acte qui montrait que l’on se portait toujours à cœur, Luc était une personne qui savait porter les gens dans son cœur.
Il n‘était pas conflictuel, plus motivateur qu’il était.