Je suis attristé par les massacres de mes frères et sœurs qui se sont produits le mercredi 30 août 2023 dans la ville de Goma, située à la partie Est de mon pays la République Démocratique du Congo.
Mon peuple s’est levé pour exiger le départ de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Sécurité au Congo ‘’MONUSCO’’ en sigle et celui de la force régionale de l’EAC. Cependant à notre grande surprise c’est les autorités de Kinshasa, c’est à dire le régime TSHISEKEDI qui ordonne aux forces armées de la République Démocratique du Congo, en d’autre terme notre propre armée, pour mieux comprendre, l’armée régulière de mon pays la République Démocratique du Congo de tirer à bout portant sur les manifestants non armés.
Les peuples du monde et particulièrement les africains doivent comprendre la direction à laquelle la bipolarisation géopolitique du monde nous amène ; à ce fait, pour s’accrocher au pouvoir, Monsieur Félix TSHISEKEDI se retrouve dans l’obligation de protéger les intérêts étrangers au détriment de son peuple. Nous congolais, retrouvons dans une situation où l’occident nous tue, il utilise les États voisins pour nous tuer et utilise également nos propres dirigeants qui n’ont pas été élus par le peuple congolais mais que lui-même a pu valider afin de profiter de nos ressources naturelles du sous-sol.
Les scènes de tuerie, autrement appelées massacres qu’il y a eu ce mercredi 30 aout à Goma ont pour but de protéger l’occident, la force régionale de l’EAC ainsi que toutes les forces commanditées par les pays voisins de la République Démocratique du Congo afin de pouvoir se maintenir au pouvoir.
Ceux-ci nous poussent à éclairer l’opinion internationale sur ce qui se passe réellement en République Démocratique du Congo. Un pays dont le peuple est exterminé à cause de son sous-sol extrêmement riche en minerais, victime d’un complot international qui inclus les grandes puissances occidentales, les Etats africains membres des organisations régionales et sous régionales africaines en occurrence l’EAC, les Etats voisins dont le plus remarquable est le Rwanda ainsi que le régime de Kinshasa prêt à tout pour pérenniser son pouvoir.
En dehors des élections de 1960 aucun dirigeant émane du peuple congolais.
Cependant, depuis l’avènement de la constitution actuelle dite du 18 février 2006 dont trois élections s’en sont issues, celles de 2006, 2011 et de 2018, aucune de ces dernières n’ont respecté la volonté du peuple. Le pire est de savoir ; rien de toutes ces réalités n’ont changé les conditions de vie des congolais, au contraire le peuple congolais s’enfonce de plus en plus dans le trou du chao.
Nous comptons aujourd’hui plus de 10.000.000 des morts dans la partie Est de la République, nous ne trouvons pas l’importance des différentes missions des Nations Unies au Congo si les massacres des congolais sur leur propre terre ne s’arrêtent pas, de même nous ne voyons pas l’importance de la force régionale de l’EAC, et aujourd’hui ce qui est plus grave est de voir nos forces régulières se mettre à nous tuer pour protéger la MONUSCO et la force régionale de l’EAC jusqu’au point d’enregistrer un bilan lourd de 48 civils morts et 75 blessés.
Suite à cette complicité internationale, nous rappelons à notre peuple qu’il n’y a pas d’autre chemin qui peut assurer son bien être que l’application de l’article 64 de la constitution, nous l’avions encore une fois évoqué dans la grande salle de Fatima lors de notre discours du 05 aout de cette année prononcé à l’occasion de la présentation du ‘’ Bataillon Front Populaire ’’ à Kinshasa.
Nous devons donc noter qu’il n’y a aucun pays qui s’est libéré de l’occupation par la voie des élections.
A ce fait, j’invite mon peuple à se lever pour chasser tous ceux qui nous tuent depuis des décennies ainsi que le régime TSHISEKEDI auteur des derniers massacres (massacres de Goma) !
Nous devons appliquer l’article 64 de notre constitution!
« La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent. » dixit Albert Einstein
Si les élections de 2006, celles de 2011 ainsi que celles de 2018 n’ont rien apporté, arrêtons de croire que celles de 2023 apporteront quelque chose. Stoppons tous cette manœuvre en appliquant l’article 64 de la constitution !
Il est temps que le Congo de LUMUMBA, de KIMBANGU et de KIMPA-VITA se lève !
Vive la libération du Congo
